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2017-08-14T12:43:08+02:00

Highway to hell

Publié par Une Bouille et des Twins

Cet été pour les vacances, j'ai décidé d'emmener la Bouille et les Twins dans ma famille, à 450km de la maison.

Ayant un monospace, je savais que le matériel ne poserait pas de problème. Non, ce qui m'inquiétait, c'était le trajet en lui même, puisque j'allais le faire seule avec les 3 lardons.

On est partis à 7h le vendredi matin. Je tenais à arriver à Lyon avant le gros rush du week end, et son flot de vacanciers qui encombrent les grands axes de ma belle ville. Genre le tunnel de Fourvière. #Calamité

Et j'avais prévu mon itinéraire de façon à éviter ce fameux tunnel. Dans ma tête, on devait arriver aux alentours de 12h30, en prenant en compte les arrêts pipi de la Bouille. Bref, j'avais verrouillé le truc.

Sauf que j'ai oublié quelque chose. Quelque chose de capital. Ce sont des enfants, dont 2 bébés. Cinq heures (théoriques) de bagnole avec la chaleur, l'ennui et le reste, c'est énorme pour eux. Surtout de jour, quand ils sont bien reposés de la nuit.

Tu te doutes donc que rien ne s'est passé comme prévu. Du moins comme JE l'avais prévu.

Ca s'est passé comme prévu pour toute personne qui aurait un tant soi peu réfléchi, par contre.

 

Ils ont dormi. Un peu. Au début.

Ils ont un peu joué aussi, je leur avait mis des jouets dans leurs sièges auto.

La Bouille étant assise entre les 2, ils ont joué un peu tous les 3.

Et ils ont gueulé aussi. Beaucoup. Trop.

La Bouille, ayant décidé de faire sa forte tête, a catégoriquement refusé de leur remettre leurs totottes quand ils les perdaient. Et quelques reflux et vomissements se sont invités aussi.

Tout ça m'a obligé à m'arrêter. Beaucoup. J'ai perdu le compte au bout de la 11ème fois.

 

Je pensais arriver aux portes de Lyon vers midi, contourner les bouchons par un itinéraire bis de mon cru, qui impliquait un peu de périph ou un certain stade de Gerland. Sauf que le périph était fermé. Je me suis donc retrouvée là où je ne voulais absolument pas passer, dans un bouchon absolument monstrueux, et dans un coin de la ville que je connais mal.

J'ai dégainé google maps juste à temps pour éviter le pire et j'ai réussi à contourner. Enfin, éviter le pire, c'est vite dit, les premiers couinements relatifs aux estomacs vides de ma progéniture, commençant à m'arriver aux oreilles.

Mais j'étais enfin en centre ville, et à peine 15 minutes de trajet me séparaient de mon objectif! J'y croyais!

 

C'était sans compter sur la calamité qui assaille les grandes villes l'été : les travaux. Des putains de travaux partout. Des rues entières fermées, barrées, déviées. Les 15 minutes restantes se sont transformées en 1 heure. Une heure où j'ai tourné en rond, en écoutant les chouinages de plus en plus stridents des Twins, et le flot de parole incessant de la Bouille : "c'est quand qu'on arrive? J'ai faim!" et j'en passe.

J'ai perdu mon sang froid une paire de fois. J'ai gueulé. J'ai même versé ma petite larme quand je me suis enfin retrouvée dans la rue où vit ma Maman.

Il était 14h.

On a mis 7h. Sept heures pour faire 450km. Sept putain d'heures cauchemardesques.

 

 

Plus jamais je ne recommencerai. Pas toute seule. Pas de jour. Et pas en week end!

D'ailleurs, pour le retour, je l'ai fait de nuit. En semaine. J'ai mis 4h45.

CQFD.

 

 

Et toi, les trajets avec les mioches, ça se passe comment?

 

 

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